Anybody know this guy ?…

The whole world watched this person make an address to the US Congress yesterday. Did something happen to Pres. Obama ? Is this the new interim US President ? And where were all the Reps. ? All we saw was a few hundreds silly puppets making standing ovations every 5 minutes. Was there an “applause” sign hidden somewhere in the room, as in O’Brien’s and Leno’s shows ? Or were they just happy to play the lapdogs ?

Playing with fire, there, Beni… But, then again, you’re used to that, aren’t you ?

“Are you now or have you ever been an Arabs lover of any kind ?”

Il y a un paramètre fondamental de la politique israélienne contemporaine sur lequel la plupart des observateurs n’insistent pas assez : la présence, au sein du gouvernement, d’un parti fasciste d’inspiration religieuse fanatique.

En octobre dernier déjà, un amendement avait été introduit in extremis dans une proposition de loi et adopté par une large majorité des membres du gouvernement, qui visait à obliger tout candidat à la citoyenneté israélienne à faire serment d’allégeance à « l’Etat d’Israël comme Etat juif et démocratique ». Clairement inspirée par Israel Beiteinou, le parti sectaire de l’ancien videur de boîtes de nuit Avigdor Lieberman, conçue avant tout comme un obstacle à la naturalisation de Palestiniens mariés à des Arabes israéliens, cette obligation réaffirme solennellement le caractère religieux et univoque dudit Etat, ce qui constitue précisément, malgré l’histoire du sionisme, la pomme de discorde entre progressistes et conservateurs, voire extrémistes, à tel point que Monsieur Yitzhak Herzog, le ministre (travailliste) des Affaires sociales du gouvernement Netanyahu a déclaré sans ambages que la mesure avait « des relents de fascisme ». 

Le dernier fait d’arme en date du parti de Lieberman s’inscrit dans la droite ligne de ce qui précède. Cette fois, c’est au parlement que l’une de ses députées a réclamé la constitution d’une commission d’enquête parlementaire chargée de se pencher sur le mode de fonctionnement et les comptes de plusieurs O.N.G. à finalité humanitaire. La motion a été adoptée par une majorité écrasante de députés. Ici aussi, la gauche, par la voix d’un député du Meretz, a crié au scandale, redoutant que l’initiative ait pour but de museler toute critique, toute voix dissonante à l’égard du régime.

A en croire la députée fasciste, lesdites ONG entreprendraient des actions « anti-israéliennes » et seraient responsables de l’image déplorable de l’Etat d’Israël à l’étranger. Elle se dit en outre convaincue que ces ASBL reçoivent également de l’argent arabe (comprenez : de l’argent sale) pour financer leurs « basses œuvres ». C’est pourquoi, toujours selon elle – et 47 de ses collègues députés – un contrôle bien plus rigoureux de leurs finances s’impose.

Ce énième dérapage illustre le besoin impérieux d’unanimité (totalitaire) que revendique la droite dure – pas uniquement en Israël d’ailleurs – pour toute politique : si on la laisse faire, toute pensée sera, à terme, pensée d’Etat, forcément formatée. Et il va sans dire que l’Etat lui-même ne peut avoir qu’un seul système de pensée, de telle sorte qu’après avoir purgé la société de ses éléments extérieurs et de tout ce qui est susceptible de compromettre sa pureté raciale et religieuse, c’est aux « mauvais Juifs » eux-mêmes (Tiens, tiens…) que cette droite-là s’en prend, allant jusqu’à qualifier d’antisémite quiconque sort un tant soit peu des rails de la pensée établie et incontestable.

Face à cela, l’indignation des Herzog et autres Horowitz (et même de Madame Livni, de Kadima) apparaît certes encourageante. Elle est loin d’être suffisante toutefois : la gauche n’a, à mon estime,  rien à faire dans ce gouvernement !

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