What do YOU see ? Que voyez-VOUS ? Wat ziet U ?………………..

Il ne veut rien…

De ce que Je veux pour lui !

Dit celle ou celui qui

Du Berceau initial

Par les pieds est sorti

M      O      N      E      Y

I

S

S

I

O

N

 

 

 

 

 

Kieke définit le cadre ?

 

Milieu homosexuel : communauté ou cloaque ?

Les homosexuels, ce sont les autres, ceux que l’on refuse, par peur intime, de comprendre, ce sont les ennemis, c’est la cinquième colonne. Infiltrés du grand capital dans la Russie soviétique, ils étaient en même temps taupes rouges subversives aux Etats-Unis, comme le relate une excellente « Histoire de l’Homosexualité », sous la direction de Robert Aldrich. Il n’est pas étonnant, dès lors, que les reclus ainsi pointés du doigt aient cherché, en nos contrées, à se fédérer afin de faire valoir leurs droits, tant il est vrai que pour tout esprit libre, une civilisation développée n’exclut pas plus qu’elle n’aliène…

Consacrant l’essentiel de leurs travaux à une histoire de l’homosexualité occidentale, les chercheurs n’en proposent pas moins, par ailleurs, un vaste kaléidoscope historique – le premier dans son genre – des pratiques homosexuelles à travers le monde. Rites de passage à forte connotation homo dans telle tribu océanique, tradition du grand-frère spirituel au Japon… Il est bon, parfois, de relativiser notre occidental narcissisme et d’étudier ce qui se fait ailleurs : cela permet aux méninges de ne pas s’encrotter dans la pensée consanguine !

Un autre attrait du livre, qui fourmille d’illustrations d’œuvres d’art et d’artefacts estampillés anormaux, est qu’il ne se limite pas à l’homosexualité masculine : même si la tolérance vis-à-vis de cette dernière peut ou a pu être plus large dans d’autres cultures, particulièrement en Asie, où l’on ne s’est jamais trop encombré de considérations bibliques ou coraniques, elle n’a toutefois jamais débouché, sauf récemment, dans certains pays européens aux mœurs (devenues) plus libérales, sur une reconnaissance explicite du couple pur bœuf, tandis que la latitude laissée aux amours saphiques, certes plus discrètes, semble, en revanche, avoir été plus grande, même en Europe.

L’homophobie serait-elle donc principalement le fait d’hommes qui se satisferaient volontiers d’un spectacle charnel exclusivement féminin, mais ne sauraient, par contre, tolérer quelque peu halal reflet que leur renverrait la mare dans laquelle ils se mirent ?

Pour faire bref, aux descentes de police dans ce que les bien-pensants considéraient comme des tripots de débauche morale, courantes jusque dans les années soixante, y compris à Bruxelles, ont succédé le flower power revendicatif, relayé avec plus ou moins de conviction à travers le monde, et les frasques sexuelles visibles au grand jour (quoique localisées) qui ont caractérisé les années septante, suivies du tout-à-la-consommation lancé par les eighties. C’est la fin de la décennie suivante qui a signé, parallèlement à un timide début de reconnaissance et aux premiers succès législatifs engrangés ici, la normalisation du mouvement homosexuel, comme s’il s’était agi de s’attirer les bonnes grâces de la société respectable : la différence, certes, mais la différence feutrée ! C’était un revirement stratégique fondamental. Plus de provocation, plus de débauche apparente : la société tanguait vers le consensualisme, en opposition aux luttes frontales de naguère, dont Act Up et d’autres avaient été les fiers chevaux de proue. Or, il convenait de se mettre au diapason de ce consensualisme dans l’espoir d’en tirer quelque bénéfice.

Le résultat d’une telle stratégie est mitigé : certes, les hétéros et les homos belges, qui se sont vu reconnaître, respectivement en 2003 et en 2006, le droit au mariage et à l’adoption, sont à présents égaux en droits. Mais, s’il n’est que légitime que certains couples homosexuels s’inspirent du modèle hétéro, il serait erroné de penser que la guerre larvée de la reconnaissance s’arrête là.

Ce ne sont plus les responsables politiques belges, tous plus ou moins acquis à ces évolutions et intéressés par la manne électorale gay, qu’il s’agit de convaincre, mais les citoyens ordinaires. En effet, les premiers ont osé, dans cette problématique, précéder et accompagner le développement des mentalités. Une fois n’est pas coutume…

Il a ainsi été possible de convaincre les esprits hétéros rationnels de la capacité, pour un couple homosexuel, de s’aimer autant qu’un couple normal et d’apporter autant d’affection et de soin à son (ses) enfant(s). Mais une telle évolution ne peut se réaliser au détriment d’un mode de vie gay plus débridé, partagé par le plus grand nombre. En d’autres termes, c’est à chaque individu, le cas échéant à chaque couple, qu’il appartient de décider de son mode de vie, même si le citoyen ordinaire précédemment mentionné pourrait s’offusquer de nouvelles Sodome et Gomorrhe dont il ignore l’existence.

Or, ce combat-là ne se règle pas par textes de lois, car il n’a pas pour objectif l’obtention de nouveaux droits ou de nouvelles protections. Ce combat-là est beaucoup plus difficile à mener car il touche non aux principes, mais au quotidien, et est susceptible d’exacerber plus encore les préjugés charriés par certains ainsi que de mettre en lumière de fondamentales divergences de modes de vie. C’est le combat que personne n’a envie de mener, ni les institutions représentatives des homosexuels (1), ni une majorité des homosexuels eux-mêmes.

Après quelques tergiversations, lesdites associations ont choisi de conférer à leur combat une dimension internationale : il est vrai que les causes mobilisatrices ne manquent pas… Il y a les pays où l’homosexualité se paye par la mise à mort législative : l’Iran, la Mauritanie, le Nigéria, l’Arabie saoudite, le Soudan, les Emirats arabes unis et le Yémen. Il y a aussi ceux où elle est synonyme d’emprisonnement et de brimades de toutes sortes, parmi lesquelles des appels publics à la haine, voire au meurtre, par les plus hauts représentants de l’autorité, témoin le mot de Robert Mugabe, dictateur du Zimbabwe : « [Les homosexuels] répugnent ma conscience humaine […]. Ils sont inférieurs aux porcs et aux chiens […]. Je ne crois pas qu’ils aient le moindre droit. » (2)

N’en demeurons pas moins lucides : il s’agit là principalement d’un effort de sensibilisation centré sur la Marche des Fiertés annuelle (3), accusée il y a quelques années par certains d’être trop décadente (4). A ma connaissance, il n’y a pas de prise de contact directe avec les gays de ces pays, qu’ils soient ou non structurés en mouvement. S’il y en a, celle-ci n’est pas rendue publique et elle ne fait l’objet d’aucune mobilisation.

A vrai dire, le mouvement, la communauté en tant que telle, est aujourd’hui confronté(e) à la quadrature du cercle : mener de nouveaux combats (mais lesquels et comment ?) ou se reposer sur ses lauriers ? Où sont les Bowie, les Warhol et autres énergumènes du temps présent, qui, tout en n’en faisant qu’à leur tête et en bousculant les conventions, proposeraient une assise à la contestation ? Où est la création artistique pionnière d’hier ? Gone with the normalisation, sans doute…

En d’autres termes, qu’est-ce qui identifie encore, aujourd’hui, la prétendue communauté (5) gay ? Michael, le gentil homosexuel prototypique de la sulfureuse série américaine « Queer As Folk » aurait sa réponse : le « thumpa thumpa », c’est-à-dire le mouvement des corps dans les boîtes de nuit, la frénésie du frétillement. L’irrésistible goût du vain, pourrait-on ajouter, dans ce petit monde clos composé de coteries et de sales petits barons parvenus, où chacun sait tout sur tout le monde, où la superficialité, la mesquinerie et le chantage sont aujourd’hui cardinaux, où l’on refoule par la fête permanente ce que l’on refuse de voir, rendant la joie factice elle aussi, où le toujours mieux a depuis longtemps baissé pavillon face au toujours plus, toujours plus vite et toujours plus assuétivement assisté… Signe des temps, probablement, mais à la puissance dix ! Soyons cohérents : ce sont là des choix de vie parmi d’autres, en rien critiquables en tant que tels, mais que l’on peut malgré tout déplorer s’ils ne s’accompagnent sociologiquement d’aucune réflexion critique, d’aucune mise en perspective, et humainement d’aucune considération. Michael, Debbie, Justin, et même Brian, cette bête de sexe et de clubs, ne s’en plaignent-ils pas eux-mêmes à suffisance dans la quatrième saison de la série ?… 

Au morcellement (6) d’une représentation (autoproclamée) en groupes et sous-groupes qui se tolèrent à peine et ne mobilisent plus personne autour de problématiques communes fait donc face l’égoïsme de l’hyperconsommation de la scène gay. Le premier rend les institutions dites représentatives défaillantes dans leur rôle d’accueil, d’accompagnement et d’orientation – je vous épargne les anecdotes – cependant que le second glorifie les clichés, la frivolité et le prêt-à-penser.

Le dogme refoulait et exécrait jusqu’alors le corps, un autre dogme refoule et exècre à présent l’esprit… Le triangle amoureux composé du sexe, de la procréation et des sentiments s’est décomposé : ses deux premiers éléments fondateurs sont devenus des points qu’une ligne droite ou sinueuse peut, le cas échéant, unir. C’est une évolution positive pour la liberté individuelle. Le troisième a été liquidé en pertes et profits sans autre forme de procès. C’est systémique et c’est fâcheux, car le sexe pour le sexe (homo ou hétéro, au demeurant) est, en effet, un moteur de l’égoïsme le plus vil…

Ces sentiments, dénués de la mièvrerie, des postures et des lieux communs auxquels ils sont habituellement associés, ne sont-ils pourtant de nature à démultiplier l’intensité du plaisir ? Par extension, ne constituent-ils pas à la fois le socle d’une harmonie retrouvée et le fondement d’un activisme à réinventer ?… 

__________

(1)    Représentatives de leurs affiliés ?

(2)    Propos prononcés lors de la Foire internationale du Livre du Zimbabwe, en 1993.

(3)    Cf. reportage photographique de l’édition 2011 de la Gay Pride belge, à Bruxelles (post du 15/05/11)

(4)    Ici aussi, on retrouve ce souci d’acceptation…

(5)    Au sens de ce qui est (mis en) commun.

(6)    Le terme « gay » me semblait suffisamment ouvert et large que pour être partagé et revendiqué par les homos masculins et féminines, les bisexuel(le)s et les trans, bref toutes les minorités brimées en terme de préférence sexuelle ou de (trans)genre, sans nier pour autant les spécificités propres à chacune. Mais rien ne semble arrêter le train du politiquement correct et de la fragmentation. Au lieu de LGBT (pompeux) et holebi (qui oublie les trans), pourquoi pas Hobits, tiens, à condition que la nouvelle appellation coïncide avec une nouvelle vision et de nouveaux projets communs !!!

NIE WIEDER VAKUUMKAPITALISMUS !!! What do you STINKING POLITICIANS need in order to WAKE UP ?

“It’s all because of these fucking Jewish bankers !”

For the umpteenth time, a confused YouTuber made a racist comment on a vid about Goldman Sachs. For the umpteenth time, I had to explain to him / her that no all Jewish people live in luxury and that even those who do are not all assholes. Culture and / or race have got nothing to do with the ruthless assaults on democracy and on the people by the banking scum of the Earth.

The dichotomy lies elsewhere, namely in the distinction between civilized and uncivilized. The Lloyd Blankfeins (CEO of Goldman Sachs) of this world are predators, they’re animals, but without souls (“anima“), they’re barbarians, without any regard for humanity, justice or culture, modern day Machiaveli’s for whom the end justifies all means. They’re empty creatures who want it all for themselves and who listen to Beethoven while they crush the poor and the helpless…

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« Warren Buffett soutient Goldman Sachs

 L’Expansion.com (publié le 03/05/2010)

Le milliardaire américain, qui avait investi cinq milliards de dollars dans la banque en pleine crise financière, a apporté lundi son soutien à Goldman et à son PDG Lloyd Blankfein.

 

Warren Buffett contrôle la holding Berkshire Hathaway

(Ceci n’est pas la photo annexée à l’article !)

L’investisseur américain Warren Buffett, qui contrôle la holding Berkshire Hathaway, a apporté lundi son soutien à la banque d’affaires Goldman Sachs et à son PDG Lloyd Blankfein, disant qu’il ne voyait pas de problème avec une transaction ayant déclenché une plainte des autorités.

“Je ne vois pas de problème avec la transaction en question”, a souligné M. Buffett, interrogé sur la chaîne de télévision américaine CNBC sur la “fraude” dont est accusé Goldman Sachs. “Il y a toujours quelqu’un de l’autre côté d’une transaction”, a-t-il précisé.

La banque est accusée par le gendarme de la Bourse, la SEC, d’avoir vendu à des investisseurs un produit financier complexe, adossé à des actifs immobiliers à risque, sans leur dire que ce produit avait été conçu par le fonds d’investissement Paulson qui pariait sur la chute de ces actifs.

Cette affaire, et une enquête parallèle du Congrès puis de la justice fédérale américaine, ont fait chuter le cours de Goldman Sachs la semaine dernière.

Mais lundi, M. Buffett, qui avait investi cinq milliards de dollars dans la banque en pleine crise financière en 2008, a apporté son entier soutien à un établissement avec lequel il est en affaires “depuis 44 ans”. “Nous sommes une bien plus grande société grâce à Goldman Sachs”, a-t-il souligné.

Quant à son PDG, dont certains évoquent une possible démission pour tourner la page, M. Buffett a souligné que “Lloyd Blankfein a fait un très bon travail pour diriger Goldman Sachs”. “Je préfère le voir lui que qui que ce soit d’autre à cette place”, a-t-il ajouté.

Lundi l’action Goldman Sachs reprenait 2,31% à 148,56 dollars vers 14h30 à la Bourse de New York.

M. Buffett, le troisième homme le plus riche du monde, est surnommé “l’oracle d’Omaha” en raison de la sagesse et de la prudence de ses investissements. »

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Watch the little bitch sing in tune in front of Sen. Levin. What these bastards need, the only thing they truly understand is (political) force !

SO HOW MUCH LONGER ARE YOU STINKING POLITICIANS GOING TO BE THE ACCOMPLICES OF THIS SILENT TYRANNY ???

And you ?…

Yes, you ! Who paid for the German reunification ? Don’t you think you ought to be a little humbler ?…

Il n’y a plus qu’un réel, tous les possibles sont devenus utopies, et les utopies sont mauvaises…

 

Grèce : “un homme qui a faim n’examine pas la sauce”… (Socrate)

Tous ensemble unis pour le meilleur

Mais je ne me sentais pas de taille

Poids plume parmi les conquérants

Avec mes vieilles idées, mes ruines

Eros, philos, agora, demos

Sophia, Thanatos, khaos, theos

Autant de chimères qui ne battent pas monnaie…

Mais, toi, ma reine, tu t’es souvenue de moi

« Viens », m’as-tu lancé comme une sirène

Et je t’ai suivie…

Tu m’as parlé de lignes à ne pas dépasser,

De frontières

Puis d’épreuves structurantes

Je n’ai pas tout compris

Puis tu m’as dit : « adapte-toi »

« Transpire, produis, accélère la cadence ! »

Faisant de moi l’expiatoire victime

D’un hédonisme honni…

______________

Photos personnelles :

1/ un pope qui passe devant le Parthénon

2/ l’Acropole, vue depuis le Pnyx

3/ la prison de Socrate

4/ l’escalier d’accès au Parthénon

5/ le théâtre de Dyonisos

6/ la relève de la garde, place Syntagma

Photo Google :

7/ Europe, La Femme chevauchant la Bête (statue à l’entrée du Juste Lipse, le bâtiment qui abrite le Conseil européen)

A la cohorte de prétendants présidentiables socialistes français avec un balai dans le cul…

Montebourg, Valls, Hollande et son ex (qui, sans s’être exprimée sur le sujet lors du premier débat des primaires socialistes françaises (1), hier soir, a eu l’occasion, précédemment, d’étaler son opinion en la matière) sont tous d’accord pour affirmer que l’Etat a pour mission de régenter le corps des individus, ainsi que leurs options individuelles, même si celles-ci n’attentent en rien ni à l’intégrité des personnes, ni à leurs biens.

En effet, toutes ces Eminences s’opposent fermement tant à la dépénalisation qu’à la légalisation du cannabis, de « la drogue », comme ils disent. On croirait entendre bon-papa, encore que de nombreux grand-pères aient probablement une opinion plus progressiste qu’eux…

Leurs arguments ne sont pas neufs : maints utilisateurs de drogues dures ont commencé par le cannabis… « Combien d’entre eux ont-ils commencé par l’alcool et la cigarette ? », les interrogerait alors logiquement l’observateur éclairé. Pourquoi, en outre, dramatiser, instrumentaliser la peur, en rappelant ce qu’il faut bien qualifier de réalité mais en se gardant bien de mentionner en parallèle que, dans le flux inverse, seuls quelque 5 % des utilisateurs de cannabis (selon de nombreuses études) franchissent le cap des des drogues dures ?

Poser ces questions équivaut, face à ces Père-la-Rigueur qui se permettent d’infantiliser alors qu’ils feraient bien de se regarder dans le miroir, à s’égosiller en vain… En effet, il n’est pas question, dans ce débat, d’argumentation rationnelle, mais d’obscurantisme, de conservatisme des mœurs, sur fond – quoiqu’ils s’en défendraient sans doute – de mixité culturelle (Le cannabis vient d’ailleurs, du Maroc, de Jamaïque, etc.).

De sources très sûres et très directes, j’ai appris il y a plusieurs années déjà que pour tenir le coup face au rythme effréné qu’ils s’infligent (négociations pénibles, quelquefois jusque tard dans la nuit, quatre heures de sommeil en moyenne par nuit, obligations fatigantes, débats éprouvants, soirées mondaines à n’en plus finir), de nombreux politiciens utilisent, si pas des psychotropes durs, en tout cas la pharmacopée en vente libre. Une fois encore, il n’est pas poujadiste de le dire : c’est tout simplement humain !

Puis, il y a les autres, ceux qui n’ont rien vécu mais se permettent d’asséner à la cantonade des leçons d’Ordre moral et vertueux… Cet ordre-là, Monsieur Montebourg, est frelaté, voire dangereux, pour les individus, pour une société en mouvement et, in fine, pour l’ordre lui-même ! Votre position en la matière est d’autant plus regrettable que plusieurs autres pistes que vous proposez, principalement pour remettre de l’ordre dans la finance, sont pertinentes, quant à elles. Sans doute avez-vous pris connaissance, ici aussi, vous comme ceux qui partagent votre position, de sondages sociologiques auprès de l’électeur socialiste type, qui indiqueraient le maintien d’une franche hostilité à l’égard d’une politique plus raisonnée en matière de drogues douces. Mais un responsable politique doit-il suivre le mouvement et faire feu d’un bois déjà incandescent ou allumer lui-même la mèche qui provoquera le changement ? Oui, le cannabis est subversif dans le contexte social qui est le nôtre (Dans le Maghreb, c’est l’alcool…) ! Où est-elle donc, dans ce débat, la fougue qui vous caractérise par ailleurs ?

Plus fondamentalement, la vérité, quelle est-elle ? Je vais vous le dire : nous vivons dans une société gangrenée par l’alcool (dont la consommation excessive est toujours le fait de pauvres hères complètement déboussolés face à  l’évolution du monde), le tabac (dont la consommation va de pair avec le stress ambiant, car s’il est bien une drogue qui n’apporte strictement rien à celui qui la consomme, c’est celle-là !), les calmants (tous en vente libre ou disponibles sur prescription complice, faut-il le rappeler ?), et la coke et ses dérivés ! Oui, la coke : c’est elle qui est en grande partie, avec la mondialisation médiatique, responsable de l’accélération factice du quotidien, et qui rend celui-ci de plus en plus agressif ! Managers, cadres, commerciaux, boursicoteurs, journalistes, … qui oserait réaliser une enquête pointue sur l’omniprésence de ce fléau qu’est la coke dans la plupart des milieux où se décident les choses ?… Et pourquoi considérerait-on suspect un mandataire qui s’affirme catholiquissime alors qu’il lui arrive de s’adonner, la nuit, à de viles pratiques en rapport avec son anus, mais accepterait-on sans rechigner le discours pontifiant de son collègue en matières de drogues si, par ailleurs, celui-ci en est lui-même consommateur ? « Et pourrrquoi  ? », comme le demande Bigard dans ses spectacles avec un faciès amusé ?…

Face à cette crasse chimique, qui n’a d’autre effet, chez la plupart, que de glorifier l’ego, le cannabis, drogue sociale,  invite au recul (philosophique, notamment) et, partant, à la contestation. Mais peut-être ce qui est bon pour les seigneurs ne l’est-il pas pour les Manants, que les premiers ont pour charge de maintenir sur les rails de la productivité…

Autre argument souvent développé : tous les pays qui ont adopté une politique plus progressiste quant à l’usage du cannabis reviennent en arrière. Mensonge éhonté, bien sûr : le Portugal et la Tchéquie, notamment, viennent de se lancer dans  « l’aventure ». Quant aux Pays-Bas, jusqu’il y a peu le phare européen en matière de tolérance des comportements individuels non prédateurs et de liberté d’expression, peut-être les prétendants socialistes susnommés feraient-ils bien, à l’instar de Madame Aubry et de Madame Joly, de s’inspirer des positions des travaillistes de Job Cohen et des verts de Jolande Sap, tous deux favorables à un approfondissement de la politique dite de tolérance à l’égard du cannabis (où il s’agirait, pour eux, d’inclure la production domestique à grande échelle mais contrôlée), plutôt que de celles, rétrogrades, de la majorité de droite dure actuellement aux affaires…

La santé publique, enfin… Feu le professeur Schwartzenberg fumait-il donc pétard sur pétard pour oser prétendre, enquêtes scientifiques à l’appui, que le cannabis est moins nocif que le tabac ? Le journal médical de référence The Lancet est-il un repaire de fumeurs de joints, lui qui a osé, enquêtes scientifiques à l’appui, ici aussi (cela va de soi), écrire que «sur base des preuves médicales disponibles, le cannabis a un effet néfaste très limité sur la santé, et [que] les décisions de bannir ou de légaliser le cannabis devraient se baser sur d’autres considérations » (2)? Koffi Annan et ses nombreux collègues de l’ONU qui ont appelé, en juin dernier, à la dépénalisation étaient-ils sous influence, les bougres ?

(DVD remis gratuitement le 18/03/11 par la Vereniging ter Opheffing van het Cannabisverbod [VOC], association militante néerlandaise, à l’ensemble des représentants élus des deux Chambres [Parlement] néerlandaises)

Il ne s’agit pas de vanter les mérites du cannabis pour le cannabis ! Il s’agit simplement d’affirmer de manière rationnelle un droit individuel inaliénable et une autre vision de la société que celle, arrogante et speedée, dans laquelle est plongé l’occident.

Et puisque convaincre des conservateurs moraux semble relever de la gageure, PEUT-ETRE SERAIT-IL TEMPS POUR LES CANNABINOPHILES DE TOUS PAYS, DE TOUTES ORIGINES ET DE TOUTES COULEURS, DE SE STRUCTURER, DE REVENDIQUER LEURS DROITS ET DE CONQUERIR LEUR LIBERTE, COMME DANS TOUT MOUVEMENT D’EMANCIPATION !!! Marre, en effet, de ces élites autoproclamées et sourdes aux réalités populaires (ce qui, pour des socialistes, est un comble, vous en conviendrez…), qui ne cessent de limiter le champ des possibles !…

_____________

(1) A propos de ces primaires, une question me taraude : les socialistes français souhaitent-ils réellement le pouvoir en 2012 ou se satisferaient-ils volontiers, au-delà du petit théâtre des apparences, de laisser Colas se dépatouiller dans la crise majeure qui s’annonce ?…

(2) In vol. 352, # 9140, 14/11/98

Un pour tous, tous contre un ?…

 

Le Gosier @ Guadeloupe, source d’inspiration centenaire…

“- Hi, kids !

Hi, Mister Skoolteacha !

My name is Rod Biggens…

We heard you were Weekid, Sir… I mean, is it true all they say about you ?

And what, incidentally, might they say ?…

Well, all sorts of stuff…

In that case, it must be true, I guess… But back to the matter @ hand, shall we… You will now write down and tell me in a concise fashion about your holidays. I want to know everything : how many ? Did you swallow ? Are you a shooter or a dripper ? All but basic stuff, but of course in your own style ! ...”

Le Gosier, à droite en sortant des bidonvilles de Pointe-à-Pitre : un assemblement de cases en bord de mer, quelques lucratifs projets immobiliers, quelques rues fraîchement asphaltées (c’était en 2003 !)… Un douteux commerce de beu et de crack y voit le jour la nuit, accompagnant son cortège de filles délavées et au bout du rouleau qui vendent leur corps déconfit et se laissent maculer pour une poignée de Washingtons, provoquant l’excitation d’une armée de moustiques lubriques et génétiquement modifiés qui résistent à toutes formes d’insecticides, tandis que le jour, le Soleil parvient, dès six heures du matin, à instiller une nonchalance moite qui ferait presque oublier l’odieux spectacle mis à nu par sa lumière : plus à l’ouest du Gosier, cette enclave où s’engouffre l’océan, de luxueux hôtels, les rares Accord et autres (en 2003 !) qu’une population à bout de nerfs contre les inégalités sociales criantes qui caractérisent l’île aura tolérés, privilégiant l’ancrage local à l’impérialisme financier de la métropole, ces hôtels, disions-nous, déversent au vu et au su de tous leurs eaux usées dans l’embouchure du gosier, où s’égayent les petit marmots du cru de l’autre bord, pendant que leur maman y nettoie les quelques vêtements conquis avec parcimonie. Sur sa façade est, le Gosier est surplombé par le Fort Fleur-d’Epée…

Le Fort abrite dans son sillage les villas avec piscine cossues mais discrètes du coin, celles de quelques hauts fonctionnaires de l’Etat qui profitent d’une retraite bien méritée (encore qu’ils soient plus présents en Martinique), celles de vermines spéculatrices et celles de top managers d’origines diverses et variées. Au pied du fort, un gigantesque supermarché Cora : il n’y a pas de petit profit !…

En 2006, Kokoz a, sans doute au détour d’une visite de courtoisie à l’un de ses sponsors spirituels, rendu visite au Gosier. Il se trouve, sur la photo ci-dessus, à l’endroit marqué d’une croix. “Rien de tel“, a-t-il dû se dire, “que de humer de douces effluves de fumier marin par mes petits camarades déversés pour m’imprégner véritablement de la couleur (et de l’odeur) locale(s)...”

“- This is agent Delta. Pedaling Eagle is on the run… I repeat : PE is on the run !

Jim, is that you ?

Fuck it, Dolores : I told you I’d see you after the show…

But Jim, each time you’re on a mission, I fear, honey, I fear we’ll become strangers to each others.

You women !

– – Carlita, t’a pris ma mallette ?… Oh, il me fait trop chier, ce gosse, à crier tout le temps… Tu sais, j’ai plus l’âge, moi, hein… Un jour, je vais lui envoyer ma sandale à la figure, tu vas voir…

Mais, mon chéri, il faut laisser le bébé s’exprimer… Sinon, il pourrait devenir comme toi plus tard, ahaha, je rigole…

– – Pedaling Eagle has made his nest. I repeat : Pedaling Eagle…

Jim… Jim…

What happened, Dolores ?

I lost com.

Triangulate his LKP and engage protocol 25b, section 22…

You could ask me politely, Siiir. You know we’re all in this together…

Dolores, just do it ! NOW !!!”

Pointe-à-Pitre, longtemps le bagne à fous de la métropole, le petit bout d’Empire aux ancêtres gaulois

FRANCAIS, LES SONDEURS SONT DANS VOTRE CUL (AGAIN) !!!

Malgré les meurtriers de “la haute”, malgré les esclavagistes contemporains, malgré les despotes éclairés du temps présent, malgré tous les faibles d’esprit, malgré les minables lovés dans leur petit confort bourgeois provincial, qui laissent faire et regardent ailleurs, L’ARBRE POUSSE !!!

Shall the Truth set y’all free once y’all know it ?

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