Les phrases qui suivent ce quizz ont été prononcées à la TV dans une émission de grande écoute. Sauras-tu répondre à toutes les questions et ainsi gagner le quizz de ce jour ?
Dans quelle émission ?
– « La chambre rose », le programme de Mireille Dumas repris récemment par la sémillante Sophie Davant
– « The 5 minutes of Hate », un nouveau concept animé par Janathon Rolls sur MFNBS
– « Touché Coulé », une nouvelle émission Frenchy de chez Frenchy qui n’invite que des stars nationales, dans leurs disciplines respectives, pour parler, avec, en apothéose, un sketch de Joséphine Poirier, la nouvelle égérie qui monte (paraît même qu’ c’est un trans, avec de fausses loches et tout)
– « Des Promesses et de la Branlitude », la nouvelle émission politique pink punk présentée par Dave Pushitass
Indice 1 pour les télélopes :
A quelle occasion ?
– Un dîner champêtre avec rien que du beau monde
– Une partie de dames
– Une touze SM au Ritz
– Un godet avec Michel au « Gambrinus »
Un autre indice pour les webmateurs :
« Je suis… Je suis… Je suis… »
Qui ?
– Un clone du Dr. Goebbels
– La brume de l’homme trop visible
– Un journaleux déférent avec le pouvoir, adepte de la pensée unique de vacuité, adulé par certains pour ses contacts
– Un membre de la Secte de la TEA (Télé-Emotion approximative)
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Extraits significatifs transcrits fidèlement et chronologiquement :
« Il me plombe, ce Philippe POUTOU, là, hein franchement, il y avait d’autres choses intéressantes quand même. […] C’est le candidat des journalistes, on le voit bien.[…] C’est un type extrêmement sympathique, totalement baba cool – j’ai plein de copains comme ça, d’ailleurs on passe de bonnes soirées, hein, on bouffe de bonne sardines à Marseille, on rigole bien – mais il ne connaît absolument rien de ses dossiers. Il confond 1,9 milliard [avec] 19 milliards. Enfin, il ne sait pas du tout de quoi il parle. C’est absolument incroyable : avec le programme le plus dingue, dire qu’on va régler le problème du chômage en embauchant un million de fonctionnaires, tout le monde sait que ça ne marche plus, et d’ailleurs, il s’en fout, il s’en fout. Et donc, ce n’est pas de la politique. […] On voit bien que les mailles du filet sont un peu larges et, au niveau de la sélection, ça n’a pas été terrible parce que, les autres candidats, entre nous, bon…
On a entendu Nathalie ARTHAUD… très intéressant, là, c’est un vrai moulin à paroles – ‘fin, moi aussi, d’ailleurs, dans mon genre – mais, franchement, ça fait froid dans le dos quand on pense qu’elle est prof d’économie, que nos enfants apprennent l’économie avec elle. […] Je fais preuve d’objectivité : c’est « Les Bronzés font de l’économie ». Hein, je crois que c’est ça, on peut dire que c’est ça, en gros, hein, voilà.
Je ne parle pas de – parce qu’on parlait de folklorique – Jacques CHEMINADE, alors là, il vit dans sa bulle, très intelligent, d’ailleurs, cet étrange personnage complotiste – il voit le mal partout – très cultivé, beaucoup de citations, mais franchement, il sera mieux, bien mieux en première partie de la prochaine tournée de Nicolas Canteloup ou de Laurent Gerra, parce que c’est, voilà, c’est c’est, voilà… […]
Après, Eva JOLY… très intéressante, Eva Joly, parce qu’elle a une bonne formule – c’est un copain qui a dû lui filer – : « coincée entre la gauche molle et la gauche folle », c’était pas mal, c’était marrant, mais franchement, c’est l’erreur de casting absolue, on ne comprend rien de ce qu’elle dit. D’ailleurs, tout le monde s’en fout […] Les écologistes, ils avaient un bon candidat, c’était Nicolas Hulot, voilà. […]
Il y a Nicolas DUPONT-AIGNAN qu’on a oublié, hein. Celui-là, vous voyez, on l’a oublié. C’est intéressant [pourtant] comme cas. C’est le mini gaulliste, tout petit petit, le gaulliste de poche. Au début, ça commençait bien et, à la fin, son espèce de discours absolument incroyable sur le protectionnisme, etc., et vous avez vu lui, il a été fini à coup de gourdin par François Lenglet […] Il a fini, il était complètement dans les cordes, c’était le candidat assommé. […]
C’est un moment intéressant, parce [que Marine LE PEN] relisait les vieux discours de papa, mais il y le côté aussi abattage, bulldozer, moi, qui m’a frappé, parce que son programme économique n’est pas terrible, c’est le moins qu’on puisse dire, enfin, il ressemble à beaucoup de candidats économiques, c’est-à-dire : dépensons, dépensons, c’est vrai, il y a de la dette, eh ben, dépensons encore plus, on verra bien. […] Avec un dossier épouvantable, elle réussissait [face aux journalistes] à tenir le choc.
[Puis il y a Jean-Luc MELENCHON,] l’attraction totale de cette campagne, c’est le talent – on vient de voir un show absolument incroyable – il dit des choses justes, c’est vrai qu’il a un problème, hein, parce qu’il y a quelque chose, il y a une vraie sincérité, il y a une culture, enfin, il y a tout, et puis, en même temps, il a un problème, c’est son programme économique, qui est quand même complètement dingue, quoi. Ca, c’est clair qu’il a quelque chose qui ne vas pas, là.
Le cas de BAYROU est passionnant [quant à lui]. Là, on a vu quelqu’un – v’ voyez – qui commence à dire qu’il faut réduire les dépenses publiques. C’est nouveau, d’ailleurs. D’ailleurs, Sarkozy, aussi. Ca commence à venir. Bon, il ouvre les vrais dossiers : le modèle social français, ça ne pourra pas continuer ; la désindustrialisation, c’est un vrai problème. Ce qu’il disait, par exemple, la stratégie qu’il faudrait avoir sur le bois, le textile, tout ça était absol’, sur le tourisme aussi, c’est absolument passionnant. Bon, ça ne marche pas, et là, c’est je reviens, je me dis quand même, on est quand même un pays de Bisounours, c’est-à-dire que quand quelqu’un vous dit : il y a ces problèmes, on va essayer de les régler, ça n’intéresse pas, c’est-à-dire [qu’] on préfère parler effectivement de la réforme du permis de conduire, de qu’est-ce qu’on va faire, combien de fonctionnaires il faut embaucher. Bayrou le barriste…
Mitterrand est revenu avec HOLLANDE, ça, c’est clair, le mitterrandien habile, intelligent : c’est le planeur, voilà, comme ça, il est là, comme ça, il attend… C’est la meilleure position quand on est en haut, quand on est favori, eh bien, bien sûr, on plane, on fait très attention à tout. Je dirais autre chose aussi, il y a un petit côté écureuil chez lui que je trouve amusant – on le voyait dans laéé – , c’est-à-dire qu’il ne tombe dans aucun piège, et saute comme ça d’un arbre à l’autre : il fait très attention. Les types, on tire, tout le monde tire dessus, et, en fait, il est déjà sur un autre arbre, il est reparti ailleurs. Et puis, le dernier point, c’est quand même une poêle en téflon, quoi. Rien n’accroche, quoi, c’est-à-dire tout le monde essaye, personne n’y arrive. […] On voit très bien dans les sondages [qu’] il est toujours à un niveau très haut. Il y a un seul truc qu’il m’a dit qui m’a frappé, c’est quand il dit, à propos des marchés : « je ne me laisserai pas dominer par les marchés » – il l’a dit hier – « le rôle des politiques, c’est de dominer les marchés. » Ben, il verra, tiens, il verra, il verra, parce que ça ne se passe pas comme ça, hein, ça, c’est clair qu’il va falloir serrer un petit peu la vis pour justement tenir face aux marchés.
[Quant à SARKOZY, enfin,] je vais carrément dire ce que je pense, c’est qu’il était bon, c’est qu’il est bon, c’est-à-dire que, là, […], et pendant des semaines, il n’a pensé qu’à capter l’électorat du front national – là, on voit très bien [qu’] il amorce le [second] tour – et il commence à tendre la main aux abstentionnistes, aux bayrouistes un peu. […] On le voit très bien, c’est son discours sur la majorité silencieuse, c’est-à-dire qu’on a une campagne… Franchement, il était bon jusqu’à présent, parce qu’avec son bilan, avec son score dans les sondages au démarrage, personne n’aurait pensé […] qu’il en serait à ce niveau-là aujourd’hui. Il n’a pas gagné, loin de là, hein, il n’est nettement pas le favori pour le second tour, mais il a réussi à reconstruire quelque chose, et ça, c’est intéressant, à travers un langage très intéressant parce qu’en 2007, on avait Superman [tandis que là] on a un personnage différent, un petit peu plus modeste et alors, moi, ce qui me frappe énormément, c’est […] qu’il a réussi à nous faire croire qu’il n’est pas président sortant, hein, depuis le début, il essaie, et il se présente comme quelqu’un d’un peu différent : il y a un président sortant qui serait François Hollande – il y a peut-être des Français qui vont finir par le croire – et lui, une sorte de challenger, voilà, et donc il joue sur un registre tout à fait intéressant, tout à fait inédit, et je trouve qu’il le fait avec charisme, oui, il faut le dire… Je vais en prendre plein la gueule demain sur internet, mais je trouve qu’il a clairement bien joué. Alors, en fait, on le voit très bien dans l’émission et on peut le dire aussi, parce qu’on va se lâcher : il y [en] a deux qui dominent très clairement, avec deux stratégies différentes. Alors, je ne sais pas comment les qualifier tout à fait, mais heu, heu, heu, on est un peu dans les deux cas dans l’art du camouflage, c’est-à-dire que l’un essaie de faire oublier qu’il est président sortant, et l’autre esquive […] pour garder toutes ses troupes avec lui, parce que ça fait faire le grand écart aussi, François Bayrou. »
« JOSIANE, tu me remets une Pils, steplé ! »
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Réponse et source : http://www.dailymotion.com/video/xq3k9a_fog-jouan-critiques-candidats-des-paroles-et-des-actes-12-04-2012_news?search_algo=1
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