« You gotta give up what you take », chantait naguère le poète, entouré de douces et fragiles nymphes à l’éclat multicolore.
Ca va très loin, fieu : ça veut dire que la liberté que j’essaye de te subtiliser, c’est en fait à moi-même que je la dérobe !!! Give some, take some, tu saisis ? C’est karmique, man !
Genre, tu flashes sur les grosses loches, et ça se voit à la télé : ton tribut aux grosses loches tu auras à payer, mon gars, pour de ton obsession te délivrer. Capice ?
Prends mon pote Eddy. Il travaillait dans l’underground, mais ça rapportait rien sinon des débouchés de merde. Il s’est dit : je passerais bien à la télé, et il s’y retrouva fissa ! Le problème, c’est que underground, il était sexy et mystérieux, alors qu’on the ground, il s’avère fadasse et lississime. C’est précisément pour vulgariser l’underground qu’ils l’ont engagé : il est pipolisateur, désormais !
Son rôle ? Embarrasser les invités pour de rire. Exemple : l’autre jour, il avait invité Alexis Vastine, le célèbre boxeur, à qui il a demandé à brûle-pourpoint, en présence des autres invités et chroniqueurs, Philippe Corti en tête, ainsi que de Marcel Demongeot, le MC : « Eh, j’ai lu dans WikiLeaks qu’elle est hyper bonne, ta meuf. Paraît même qu’elle aime prendre dans les deux trous… ». L’épilogue fut classique : le fist d’Alexis eut raison du côté cheerful de mon pauvre Eddie…
C’est qu’il se prend déjà pour un journaliste, le petit jeune. « Calme », lui ai-je dit, « t’as tout le temps, mek, t’as rien à prouver. Si tu t’appliques, tu pourrais être un bon journaliste quand tu seras grand. Fais ton jihad dans la quiétude et l’harmonie… » Au jour qu’il est, je ne suis pas encore parvenu à identifier clairement le motif de son insatisfaction. Certes, il doit se trouver un créneau, mais il y a autre chose : je me demande s’il est bien dans sa peau. Je lui ai dit : « Eddie, quand tu joues à la balle-pelote avec tes invités, tu dois leur laisser un peu de marge de manœuvre. Avec Alexis, tu t’es dit : il me répond pas ? J’ai gagné parce que j’ai eu le dernier mot. Il me répond, enragé ? J’ai gagné parce que je l’ai fait sortir de ses gonds. Gotta play fair, buddy », ai-je tenté de le réconforter, « si t’essaies de castrer ton interlocuteur, la seule chose que tu dévoiles, c’est ta petite bite… » J’ai dû mal m’y prendre, parce que ça l’a fait sangloter pendant au moins un quart d’heure. « Gotta give up what you take », ai-je encore murmuré subrepticement à son oreille gauche, mais il était visiblement échaudé : « Putain, mais t’es malade, fous-moi la paix maintenant, gros porc ! »
A l’échelle continentale, l’adjonction est fort semblable : nul ne peut espérer, faute de se retrouver noyé sous un gros tas de purin, s’en tirer par le haut en plaçant la Grèce devant les choix de prendre dans le cul ou de prendre dans le cul.
C’est pourquoi, à stratégie inchangée, l’Europe – pas uniquement l’euro – est vouée par l’obstination incantatoire de leaders à rebours à péricliter lamentablement. Ca aussi, je l’ai dit à ma copine Hermione…
LES RESPONSABLES POLITIQUES EUROPEENS SAVENT QUELLES MESURES PRENDRE POUR EN FINIR AVEC LA CRISE !
POURQUOI NE LES PRENNENT-ILS PAS ?
PARCE QU’ILS NE GOUVERNENT PLUS POUR LE PEUPLE !!!
PARCE QUE LA CRISE ARRANGE LES AFFAIRES DES PLUS RICHES !!!
SEPARATION DES ACTIVITES : BANQUE DE DETAIL / BANQUE D’AFFAIRES
IMPOT SUR LA RENTE NUCLEAIRE
IMPOT SUR LA FORTUNE
(nos’ Josey avec son Kamarat Spiros Latsis, milliardaire grec)
HARMONISATION FISCALE (y compris paradis fiscaux)
DELAI DE SECURITE DE 6 MOIS POUR TOUT ACHAT D’ACTIONS ET / OU D’OBLIGATIONS
James Tobin
« En deux mots, hein, Hermione », j’lui ai dit, « c’est ça » :
« … ou ça, hein, copine » :
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