“As I would not be a slave, so I would not be a master.
This expresses my idea of democracy.”
(Abraham Lincoln)
“Gather, ye forest folk, and attend our tale ! The desperate call of heavy hearts is answered ! Mocking priests of the dusk, by the power of our Alliance, the four elements shall have their will of all of you, and with the water that will submerge your infinite boastfulness will rise the sign : “PEASANTS ARE FREE ! CARE IS RESTORED !” ”
« Minner Burris est un homme heureux, il a cet ensemble de petits quelques choses qui le démarque des autres. Le succès professionnel, le succès auprès des autres hommes et des femmes.
L’Homme a quitté le système solaire depuis peu – et c’est à la tête d’une équipe de trois astronautes que Minner part sur Manipool établir un premier contact. Leurs corps y seront l’objet d’expériences où ils seront démontés puis reconstruits entièrement mais dont seul Minner réchappera. C’est donc détruit mentalement et physiquement qu’il rejoint la Terre où il passe ses jours enfermé seul à se morfondre.
Lona Kelvin est une fille banale de dix-sept ans, unique par son histoire : c’est la vierge aux cent bébés ! Des savants lui ont prélevé des centaines d’ovules fertiles mais immatures pour réaliser cette expérience. Celle-ci était publique mais pas le nom de la donneuse, alors le jour où la fuite a lieu c’est l’explosion médiatique : on écrit des chansons et des livres sur elle, on réalise des reportages sur sa vie, etc. Puis, « celle qui avait été l’idole du monde pendant neufs jours retomba dans l’obscurité le dixième », seule et sans bébé.
Duncan Chalk est un magnat de l’industrie du spectacle. Il possède le don « vampirique » de se nourrir des émotions des autres et plus particulièrement de la souffrance et du doute. Il est constamment à la recherche de nouveaux phénomènes pour satisfaire ses besoins ainsi que ceux des foules anonymes qui ont fait son empire. La fille et l’astronaute ne manquent pas d’intérêt pour lui. Ce livre est l’histoire de leur rencontre.
Il va les réunir en promettant un nouveau corps à Minner ainsi qu’un de ses bébés à Lona, puis leur permettent de poursuivre leur rencontre par un énorme voyage de plusieurs mois à travers la Terre puis le système solaire. Une histoire riche en émotions au cours de laquelle leur relation évoluera pour le plus grand plaisir des gens normaux.
Silverberg critique la société du spectacle en particulier à travers le don de Chalk, une métaphore de chacun d’entre nous dans le monde actuel. Si l’auteur impute principalement ce défaut aux couches populaires, il s’attaque aussi aux médecins, au sens moral quelque peu diminué, qui mettent plus en avant le progrès [au sens de l’approfondissement et de l’augmentation du savoir sur la physiologie et la psychologie humaines] et la technique que l’être humain. » (1)
« Suddenly, a banking community will not be able to lend money. People will not be able to buy houses. That feeds on itself, and that’s how recessions work : businesses start to lay off workers, they can’t get loans to meet their payoff, they can’t get loans to keep their businesses going. Businesses go out of business, more people are let go. Other people are afraid they will be let go, they stop spending, they spend less money. Business makes even less profit, more businesses go under, and all this feeds on itself, and the economy sinks into a sort of death spiral […], but that takes time : markets can collapse in a few days, the economy sinking takes time.” (2)
“America will never be destroyed from the outside.
[When] we [will] falter and lose our freedoms, it will be because we destroyed ourselves !”
(Abraham Lincoln)
LONG LIVE THE AMERICAN PEOPLE !
TO HELL WITH AMERICAN SHARKS AND VULTURES !
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(1) Source : http://www.cafardcosmique.com/Un-jeu-cruel-de-Robert-SILVERBERG
(2) Jeff Madrick (Journalist, Economic Policy Consultant and Analyst, Author of “Age of Greed, The Triumph of Finance and the Decline of America, 1970 to the Present”) in “1929, La Crise” by William Karel, Roche Productions)
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